Le digital est un véritable marqueur générationnel. Il permet enfin d’espérer l’individualisation de la formation, forme la plus aboutie de la différenciation. Son potentiel sans limite nous permet de proposer à tous les apprenants des activités diversifiées, ludiques, créatrices d’émotions, et donc susceptibles de redonner au plus grand nombre l’envie d’apprendre.

Mais un excès d’écran comme un usage inadapté ou « abêtissant » du digital peuvent également conduire à une altération des processus cognitifs, à des effets psychologiques et physiologiques majeurs et à bien d’autres difficultés que nous essaierons d’identifier. Les récentes découvertes neuroscientifiques viendront éclairer nos échanges.

Alors, face à un environnement digital au potentiel immense, mais présentant certains dangers que nous commençons à identifier, quelle politique digitale les organismes de formation doivent-ils engager ? Quelle posture le formateur du XXIème siècle doit-il adopter face au digital ?

Plus généralement, quelle incidence l’avènement du digital en formation aura sur la formation des citoyens et des professionnels de demain ?

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